Samos, Grèce
Energy Observer a fait escale, du 14 au 15 juin, sur l’île de Samos, Grèce, 19ème étape de son tour de Méditerranée 2018.
En provenance de: Tilos, Grèce
Heure d'arrivée: 11:00
Cette escale a été marquée par la rencontre de Jérôme Delafosse, chef d’expédition et son équipe de production, avec Guido Pietroluongo, vétérinaire à la tête du département de recherche des animaux marins de l’association Archipelagos.
Rencontre avec Archipelagos
Archipelagos, est une ONG Institut de Conservation Marine qui se consacre à la recherche et à la défense de la biodiversité des mers et des îles grecques, ainsi que de l’ensemble du bassin méditerranéen. Depuis 1998, Archipelagos effectue des travaux de conservation multidimensionnels associant des expéditions de recherche, des enquêtes sur le terrain et des travaux de laboratoire, en étroite collaboration avec les communautés locales, les décideurs politiques nationaux et européens et les médias dans leur ensemble.
Emmené par Guido Pietroluongo, vétérinaire à la tête du département de recherche des animaux marins de l’association, Jérôme Delafosse et Victorien Erussard ont découvert les activités d’Archipelagos. Basée essentiellement à Samos, l’association a installé sur l’île de Lispsi, dans la baie de Vroulia, une base de recherche sur la pêche.
Guido, avec son matériel de recherche, recueille des données sur le comportement des animaux marins (identification photo, bioacoustique, prélèvement.).
Sans action concrète, En 2050 il y aura plus de #plastique que de #poissons dans les océans. Energy Observer s’engage en s’alliant à l’ONG grecque @archipelagosimc pour la lutte contre les microplastiques, véritable fléau à l’échelle mondiale. En mer Egée l’équipage a pu être formé à la collecte de données par les scientifiques d’#Archipelagos embarqués entre les îles de #Lipsi et #Samos.
Ces données seront ensuite analysées dans son laboratoire à Samos. Archipelagos étudie également l’impact de l’homme en Méditerranée, plus particulièrement les conséquences de la pollution plastique, en contrôlant la qualité de l’eau et l’état de la faune et de la flore. À l’aide d’un filet, Guido filtre l’eau de mer en surface et recueille des données sur sa teneur en micro-plastiques. Des échantillons d’eau sont prélevés régulièrement pour analyser les paramètres généraux (pH, température, etc.).
Archipelagos prévoit d’ouvrir un Sanctuaire de la vie marine égéenne, un centre unique en Méditerranée pour la réhabilitation de la faune marine (cétacés, phoques moines, tortues) et surtout des dauphins de captivité, en vue de leur réintroduction dans le milieu naturel. L’association a également, au cours des dernières années, commencé l’éco-navigation: un projet de science citoyenne pour éduquer et informer les habitants, les touristes et les amateurs de la mer Egée et obtenir des informations essentielles sur la biodiversité et l’impact environnemental.
🇫🇷 Rencontre à bord avec l’association Archipelagos, l’un des acteurs les plus engagés dans la préservation de la biodiversité dans les îles grecques. Parmi leurs missions, l’étude de l’impact des bruits sous-marins d’origine humaine, comme le trafic maritime, les sonars marins et les sports aquatiques motorisés. Ces sons anthropogéniques affectent la communication et le comportement de la faune marine, pouvant provoquer de graves conséquences, parfois même la mort. Les équipements de l’association Archipelagos ont permis d’étudier le bruit émis par Energy Observer : 1khz, alors que les scientifiques estiment que les bruits deviennent importunants pour les animaux marins à partir de 4khz. Une nouvelle preuve que la mobilité électrique, en plus de n’émettre aucune émission de CO2 ni particules fines, est un atout pour naviguer en harmonie avec la nature, sans l’abîmer ni la déranger.
Après cette escale Energy Observer s’est rendu 2 jours sur l’île grecque de Mykonos, avant de reprendre la mer pour atteindre la ville d‘Athènes, 20ème étape de son tour de Méditerranée 2018, le 19 juin. Le navire y fait actuellement escale jusque samedi 23 juin.