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À propos

Notre histoire

Le projet Energy Observer est né en 2013 de l'engagement de Victorien Erussard, marin au long cours. Il réunit autour de lui une équipe complémentaire de skippers, marins professionnels, ingénieurs et reporters, afin de créer le premier navire autonome capable de puiser son énergie dans la nature tout en la préservant.

Développé à partir d’un catamaran de légende maintes fois récompensé, Energy Observer est un laboratoire de la transition écologique conçu pour repousser les limites des technologies zéro émissions. Hydrogène, solaire, éolien, hydrolien, toutes les solutions y sont expérimentées, testées et optimisées pour faire des énergies propres une réalité concrète et accessible à tous.

Le chantier d'Energy Observer

2016

De la compétition au climat

Parallèlement à son métier d’officier de marine marchande, Victorien Erussard a écumé les podiums de la course pendant 10 années, sur la Route du Rhum, la transat Jacques Vabre ou la Québec-St Malo. Lors de l’une de ces transatlantiques, en panne de générateur diesel au milieu de l’Atlantique, incapable de mener sa machine alors qu’il était entouré d’énergies abondantes et renouvelables, il prend conscience que les plus belles victoires sont celles qui ont du sens. Et décide alors de s’investir dans la course à l’intelligence énergétique plutôt que dans celle aux trophées sportifs.

En 2013, il rachète un catamaran de course de légende, ayant appartenu à Mike Birch et Sir Peter Blake, entreposé dans un chantier naval à Lorient. Le bateau sera ensuite rapatrié à Saint-Malo, la cité corsaire qui deviendra son port d’attache.

“C'est une reconversion à double sens : recycler un catamaran de course, léger et fiable, recordman autour du monde et permettre ainsi d'investir dans la recherche et développement, plutôt que dans le composite.”

Victorien Erussard, Président, fondateur et capitaine

Dès le départ, Victorien constitue une équipe avec ce double ADN : marine marchande, pour la rigueur et la fiabilité, course au large, pour la soif de performance, l’agilité et la curiosité technologique. Cette équipe est complétée d’ingénieurs et de chercheurs issus des plus grands laboratoires, qui viennent confronter leurs innovations avec le plus exigeant des environnements : l’océan.

Nicolas Hulot et Victorien Erussard faisant de la voile

Les grandes transformations

Très rapidement, conseillée par le parrain du navire Nicolas Hulot, l’équipe travaille sur une solution hydrogène pour produire et stocker les énergies renouvelables à bord. Avec le CEA-Liten, une chaîne complète, de l’électrolyse de l’eau de mer jusqu’à la pile à combustible, est conçue et installée à bord. Une première mondiale ! Loin des laboratoires aseptisés, ce système doit faire ses preuves dans un milieu hautement humide, corrosif, soumis aux pires conditions météo, et atteindre rapidement autonomie et fiabilité. Soleil, vent, vagues et courants seront les nouveaux carburants de ce navire.

Durant le chantier d’Energy Observer, deux partenaires principaux et historiques s’engagent pour soutenir le projet : Accor Hotels et Thélem Assurances.

  • Le premier chantier d'Energy Observer
  • Le premier chantier d'Energy Observer
  • Le premier chantier d'Energy Observer
  • Le premier chantier d'Energy Observer
  • Le premier chantier d'Energy Observer
  • Le premier chantier d'Energy Observer
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2017

Le début de l’expédition

En juin 2017, Energy Observer est mis à l’eau à Saint-Malo pour débuter son tour de France. Il est équipé des toutes dernières technologies de panneaux solaires bi-faciaux et hétérojonction, d’éoliennes à axe vertical et d’un système de pilotage par automates comptant plus de 1 500 capteurs et de centaines d’alarmes. Du bateau vainqueur du Trophée Jules Verne avec Sir Peter Blake au siècle dernier, il ne reste que les coques transformées en un véritable laboratoire flottant. L’équipage, dont deux à trois ingénieurs embarqués, dispose désormais d’une vaste cellule centrale animée par des écrans tactiles pilotant l’ensemble des systèmes. Une nouvelle vie, une nouvelle aventure pour un bateau légendaire.

Victorien Erussard, Jérôme Delafosse et Marin Jarry sur le pont d'Energy Observer

Le 6 juillet a lieu le baptême d’Energy Observer à Paris, la première escale du navire, en présence de ses parrains Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition Écologique et Solidiare, et Florence Lambert, Directrice du CEA-Liten.

Delanchy Transports, société familiale leader de la logistique des produits frais et engagée dans la mobilité propre, rejoint les Partenaires Principaux.

Les groupes Air Liquide et Toyota, tous deux engagés dans la mobilité hydrogène, rejoignent le projet respectivement en tant que supporter et partenaire officiels.

Nicolas Hulot explose la bouteille de champagne sur le bateau avec Anne Hidalgo, Florence Lambert, Victorien et Jérôme à côté

2018

Le tour de Méditerranée

Après 10 000 milles nautiques parcourus le long des côtes françaises, Energy Observer débute son chantier annuel d’optimisation à Saint Malo avec pour objectif d’optimiser et d’agrandir la surface solaire, de travailler sur la récupération des calories de la pile à combustible pour stocker de l’énergie sous forme de chaleur. Son tour de la Méditerranée part de Marseille pour enchaîner les escales iconiques sur une des mers les plus polluées au monde.

  • Energy Observer dans le canal de Corinthe
  • Energy Observer à Efkada
  • Photo d'Energy Observer à Venise
  • Photo d'Energy Observer au Stromboli, Italie
  • Photo d'Energy Observer à Tel Aviv
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De la Tunisie jusqu’en Israël en passant par Venise, Valence et Lisbonne, Energy Observer accélère de nombreux projets de déploiement d’énergies propres en accueillant décideurs, politiques et industriels.

Le groupe Engie, engagé dans la transition énergétique, rejoint l’aventure la veille du départ en tant que partenaire principal.

Bertrand Piccard et S.A.S Prince Albert II de Monaco à bord d'Energy Observer

“Energy Observer met, tout comme Solar Impulse, l’exploration au service d’une meilleure qualité de vie. Il faut entraîner les gens vers l’avenir en leur montrant les solutions au lieu de les déprimer.”

Bertrand Piccard, président de la Fondation Solar Impulse

Premier ambassadeur français des ODD

Victorien Erussard est nommé premier ambassadeur français des 17 objectifs de développement durable (fixés par l’ONU à l’agenda 2030) par le Ministère de la transition écologique et solidaire. Sa mission est de porter le message de la France sur la nécessité d’agir sur tous les aspects de la transition écologique, et d’inspirer le plus grand nombre d’acteurs.

Lors du premier comité de pilotage de haut niveau des Objectifs du développement durable, la secrétaires d’État Brune Poirson, annonce le Haut-Patronage du Président de la République à l'expédition Energy Observer, saluant l'initiative du projet et rappelant le nécessaire effort de chacun dans la lutte contre le changement climatique.

La mission d’intérêt général d’Energy Observer est reconnue, son rôle de sensibilisation prend de l’ampleur comme en témoignent ses productions digitales, audiovisuelles et expographiques.

  • Photo de Victorien Erussard et Emmanuel Macron en 2018
  • Le drapeau des Objectifs de Développement Durable
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Une première série documentaire de 8 épisodes de 52 minutes réalisée par Jérôme Delafosse est lancée avec le groupe Canal+ « Energy Observer : l’Odyssée pour le futur ». La plateforme Energy Observer Solutions voit également le jour en juin 2019, avec des formats vidéo courts pour valoriser les initiatives de femmes et d’hommes qui s’engagent et développent des solutions concrètes pour un monde plus juste et durable.

2019

L’épicentre du changement climatique

2019 marque un tournant dans l’histoire d’Energy Observer, qui devient le premier navire à atteindre l’Arctique sans aucune émissions, grâce aux énergies renouvelables et à l’hydrogène. Cette île de l’archipel du Svalbard est un épicentre du changement climatique, là où les températures augmentent deux fois plus vite qu’ailleurs.

Cette expédition a fait l’objet d’un documentaire de 90 minutes diffusé par le groupe Canal + au moment de la COP25: « Energy Observer, les messagers de la Terre ».

“Cette navigation vers le Svalbard avec des eaux et des températures extrêmement basses nous a permis de tout tester, du stockage à la production d’énergies propres. Une course contre les énergies fossiles que l’on ne pouvait pas perdre.”

Victorien Erussard, Président, fondateur et capitaine

2019 est aussi l’année d’une série d’escales spectaculaires (Anvers, Amsterdam, Hambourg, Stockholm, Saint-Pétersbourg, Londres…) lors desquelles Energy Observer multiplie les démonstrations et les événements auprès des armateurs, des organismes spécialisés dans le développement de l’hydrogène et des grandes institutions internationales comme l’Organisation maritime internationale.

Photo d'Energy Observer sous le Tower Bridge à Londres

Des premières mondiales au bureau d’étude

Après avoir conçu et embarqué une chaîne d’hydrogène complète à son bord, Energy Observer intègre de nouvelles technologies, telles que les Oceanwings® qui contribuent à la réussite de son expédition en Arctique et promettent de larges applications sur les navires de commerce.

Tester, modifier, optimiser et démontrer sans relâche, pour valider les meilleurs systèmes : sollicitée à chaque escale, l’équipe décide de lancer son bureau d’étude pour concevoir, assembler et diffuser des systèmes énergétiques zéro émissions à échelle industrielle. C’est la naissance d’Energy Observer Developments, avec comme ambition de produire des solutions d’énergies propres accessibles au plus grand nombre.

  • La pile à combustible de Toyota
  • Le REXH2 d'Energy Observer Developments
  • L'équipe d'Energy Designer
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2020

Le monde pour limite

Après ses traversées en France, en Méditerranée et en Europe du nord, Energy Observer poursuit ses optimisations et finalise son dernier chantier à Saint-Malo avant de partir pour 4 ans autour du monde. Un REX H2, développé par Energy Observer Developments autour de la pile à combustible Toyota, est intégré au navire pour donner plus de puissance à notre système embarqué, et surtout valider une technologie de grande série. C’est la première fois qu’une pile à combustible développée à l’échelle industrielle est testée dans des conditions aussi dures : elle traversera l’Atlantique, affrontant une météo parfois contraire et difficile, faisant preuve d’une fiabilité sans faille.

CMA CGM rejoint l’aventure comme partenaire stratégique, afin de soutenir Energy Observer grâce à ses capacités de R&D et à son savoir-faire maritime et logistique pour transporter le nouveau village d’exposition autour du monde.

  • Intégration de la pile à combustible de Toyota
  • Photo d'Energy Observer au départ de Saint-Malo
  • Photo d'Energy Observer dans le Golfe de Gascogne
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L’autonomie à l’épreuve du confinement

La crise liée au Covid-19 a bousculé tout le programme de l’année 2020, qui devait initialement porter notre navire au Japon durant les Jeux Olympiques de Tokyo, puis en Californie, état pionnier de la mobilité hydrogène aux États-Unis. À la place, l’équipage reste confiné en mer et repousse les limites de son expérience de l’autonomie à bord. L’équipe de production embarquée tourne des images en 4K d’une nature qui s’éveille sans présence humaine, se concentrant avec des scientifiques sur la bio-inspiration pour repenser la place d’une humanité mise à pied.

Fitzgéral Jégo prend une photo sur l'îlet Fajou