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La chaîne hydrogène étape 1 : le dessalinisateur embarqué

Comme son nom l’indique, l’osmose inverse consiste à faire le contraire : passer de l’eau salée à l’eau douce. Pour y parvenir, on comprime l’eau de mer pour la forcer à passer à travers une membrane filtrante qui la débarrasse de son sel. Le procédé requiert néanmoins un fort apport énergétique pour maintenir la pression de l’eau. Le premier étage de dessalinisation alimente l’eau douce du bord, et les autres les systèmes hydrogène embarqués.

Photo des technologies embarquées d'Energy Observer

À bord d’Energy Observer, le procédé consomme 250W en instantané pour produire 90 litres d’eau potable, dont 30 sont ensuite de nouveau traités pour être utilisés par l’électrolyseur. 1L d’eau douce permet de produire 100g d’H2, qui redeviendront de l’eau lors de la conversion en électricité par la pile à combustible.

Il faut noter qu’une bonne optimisation des fluides permet de récupérer la vapeur d’eau, très pure, issue de la pile pour la réinjecter dans l’électrolyseur. Ainsi, la consommation réelle d’eau pure reste de l’appoint.